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La seconde guerre mondiale

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gege6220

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je m'appelle gérard et je suis passionné par l'histoire et plus particulièrement par l'histoire de la seconde guerre mondiale ce blog n'est nullement idéologique, mais il représente mon devoir de mémoire personel

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Breendonk de la libération à nos jours.

Ce même 4 septembre 1944, le fort sera encore réinvestit par des gens de la résistance locale, parmi lesquels sans doute pas mal de « résistants de septembre » c'est-à-dire de la vingt-cinquième heure. Ils y enferment un certain nombre de collaborateurs présumés. Les traces de ce qui s'y est passé sous l'occupation, éveillent des sentiments de vengeance. Certains nouveaux détenus sont victimes de brimades.

Cela prendra plus d'un mois avant que l'état belge ne reprenne la situation en main et fasse évacuer le camp. A la mi-octobre tout le monde est transféré à Malines.

Fin décembre 1944, le fort sera à nouveau mis en service, cette fois comme prison officielle de l'état. Jusque fin 1946, il servira de centre d'internement des « inciviques ».

En août 1947, le fort de Breendonk est érigé en mémorial national, pour perpétuer la mémoire de ce qui s'y est passé durant l'occupation. Au début de ce siècle, on entreprend sa rénovation et le mémorial est « relifté » selon les critères de la muséologie moderne. Le 6 mai 2003, le « nouveau Breendonk » est inauguré solennellement par sa majesté le roi des belge Albert II.


Source : Breendonk 1940-1945 par Patrick Nefors aux éditions Racine 2005.
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#Posté le lundi 26 février 2007 04:49

Breendonk de 1942 à la libération

En 1942, des prisonniers de Breendonk sont à nouveau déportés dans les camps de concentration du Reich. Les quatre convois de cette année totalisent quelques 400 hommes et ont tous pour destination Mauthausen près de Linz en Autriche. Parmi les détenus, on trouve de plus en plus de membres de mouvements de résistance ce qui conduit à certaines adaptations dans l'organisation du camp.

La première des améliorations est de transformer deux chambrées en bloc cellulaire. Chaque bloc est composé de plusieurs cellules d'isolement pour la garde individuelle de prisonniers dont le dossier est encore en examen et que l'on veut empêcher de communiquer entre eux. La seconde date de l'été 1942, quand une ancienne poudrière du fort est transformée en chambre de torture surnommée le « bunker ». C'est dans ce bunker que des résistants seront soumis à ce que l'on appelle « un interrogatoire plus poussé ». La troisième et dernière nouveauté, est l'aménagement à l'arrière du fort d'un terrain d'exécution. Le 27 novembre 1942, six détenus y sont pour la première fois exécutés, en représailles contre l'assassinat par un commando de partisans armés du bourgmestre rexiste du grand Charleroi, Jean Teughels.

En mai 1942, chaque juifs reçoit l'obligation de porter l'étoile jaune, les contrevenants étant menacés d'être envoyé à Breendonk. Cette mesure constitue l'avant dernière étape d'une politique de persécution qui finira par la déportation et le génocide systématique.

Le 27 juillet 1942, les allemands ouvrent la caserne Dossin à Malines comme « judensammellager » ou camp de rassemblement pour les juifs destinés à la déportation. C'est de là que les convois partiront entre le 4 août 1942 et le 31 juillet 1944 pour Auschwitz. Le commandant du sammellager n'est autre que le sturmbannführer Philipp Schmitt, désormais responsable de deux camps SS, Breendonk et Malines.

Le 22 juillet 1942, cinq jours avant l'ouverture de la caserne Dossin, on procède aux premières arrestations de juifs destinés à la déportation. En attendant, ces prisonniers juifs, parmi lesquels un bon nombre de femmes, sont temporairement enfermés à Breendonk. Certains seront conduits à Malines dès l'ouverture du sammellager, d'autres plusieurs semaines plus tard. Le dernier groupe de douze hommes ne quittera Breendonk que le 4 septembre 1942.

Même après cela, il subsistera toujours un petit groupe de juifs au camp. Schmitt en fera même transférer une trentaine de la caserne Dossin vers Breendonk en janvier 1943. Ils seront les souffre-douleur et la cible privilégiée des sévices des SS. Les juifs seront les principales victimes, au cours de l'hiver 1942-1943, des actes sadiques des Wyss et De Bodt, les deux plus terribles représentants des SS flamands.

Le prisonnier médecin juif Singer déclarera en 1946 au procès de Malines : « Wyss et De Bodt, à l'époque de la bataille de Stalingrad, ont tué au moins une vingtaine de détenus juifs ainsi que deux belges. Ils les obligeaient à se jeter dans l'eau glacée du fossé, les frappaient ensuite à coups de pelle pour les maintenir sous l'eau, puis jetaient de la terre sur les malheureux qui s'enfonçaient petit à petit dans la vase et finissaient par se noyer ». (Singer exagère probablement un peu le nombre de victimes).

Cet hiver 1942-1943 est la période la plus noire de l'auffanglager, selon les estimations les plus basses, on enregistre une quarantaine de décès durant les mois de novembre 1942 à mars 1943, ce qui fait près de la moitié des personnes tombées à Breendonk durant l'occupation ( exécutions non comprises).

41 otages, sur un total de 164, y seront en outre fusillés au cours des mois de novembre à janvier. Les otages passés par les armes sont des victimes de la réaction très dure de l'administration militaire à la vague d'attentats commis par la résistance contre des soldats allemands et des collaborateurs. Plus encore qu'en 1942, Breendonk devient en 1943-44 le bagne des résistants belges.

Alors qu'en 1942, on y trouve que peu de noms connus, on y voit débarquer les derniers dix-huit mois un certain nombre de grosses pointures des mouvements de résistances ou des réseaux de renseignements : des dirigeants du parti communiste, le chef des partisans armés, le chef de l'état-major et un responsable régionale de l'armée secrète, le chef du grand réseau de renseignement « zéro », le fondateur et le chef de la Witte Brigade-Fidelio, etc...

En 1943, on construit des baraquements pour abriter le détachement de la wehrmacht. Fin 1943 on construit une nouvelle infirmerie et aussi une nouvelle salle de douche. Breendonk reçoit en 1943 un nouveau commandant. Après avoir déjà été démis de ses fonctions comme commandant de la caserne Dossin, Philipp Schmitt disparaît de Breendonk, c'est le sturmbannführer Karl Schönwetter qui lui succède.

Devant la menace d'un prochain débarquement des alliés, les SS décident d'évacuer une première fois le camp le 6 mai 1944. pas moins de 641 détenus sont transférés ce jour là vers le camp de Buchenwald à côté de Weimar. Seul un petit groupe de prisonniers reste sur place pour ne pas paralyser le fonctionnement quotidien du camp. Mais l'invasion tarde à venir et de nouveaux arrivants sont accueillis. Le 8 juin 1944 la majorité des prisonniers est transférée vers la prison de Saint-Gilles, d'où ils seront transférés vers Buchenwald le 16 juin 1944. les derniers détenus seront évacués entre le 30 août et le 1er septembre 1944, après quoi les SS abandonnent les lieux.

Le 4 septembre 1944, les premiers chars anglais atteignent le fort vide, les archives du camp sont presque entièrement partie en fumée, les traces de torture ont été effacées, les poteaux d'exécutions arrachés et la potence démantelée.

L'histoire de l'auffanglager Breendonk touche à sa fin, à peine la moitié des prisonniers passés par Breendonk, survivront à la guerre.







Source : Breendonk 1940-1945 par Patrick Nefors aux éditions Racine 2005.
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#Posté le lundi 26 février 2007 04:29

Breendonk de 1940 à fin 1941

Selon la commission des crimes de guerre, une vingtaines de prisonniers entrent au fort le 20 septembre 1940, ce sont les premiers détenus de Breendonk. On distingue deux catégories de détenus qui constituent chacune environ la moitié de la population carcérale du fort durant les premiers mois : d'une part des belges arrêtés en raison de leurs opinions politiques ou d'actes hostiles envers l'occupant, d'autre part des juifs, généralement d'origine étrangère, arrêtés en raison d'un mélange de motifs politiques et raciaux.

Durant les premières semaines, on ne compte pas plus de dix à vingt détenus, un seul local suffira pour ceux-ci. On ne construit pas tout de suite ni clôtures, ni miradors. La ceinture de barbelés et les deux tours de guet datent, au plus tôt, de l'été 1941. Par contre, dès le début, les prisonniers sont astreint à des travaux forcés. Ils sont chargés de déblayer l'énorme couche de terre, de 250.000 à 300.000 m3, qui recouvre le fort. Ils commencent par les deux cours intérieures où se feront les appels.

Après quelques semaines, les SS choisissent parmi les détenus un chef de chambrée, le premier d'une longue série. C'est certainement Willy Giersch qui deviendra probablement le premier surveillant de travaux quelque temps plus tard. Il n'hésite pas à frapper et à menacer ses compagnons dans la chambrée comme sur le chantier. Il est aussi chargé de surveiller les exercices de gymnastique imposés aux détenus dès le début. Giersch est le premier, mais certainement pas le pire, il maltraite quelques fois ses co-détenus, mais ne tue personne, certains prisonniers n'auront même rien à lui reprocher.

Surveillants SS et de la Wehrmacht, chefs de chambrées, travaux forcés, gymnastique obligatoire, rations de famine composée de pain sec, de soupe claire et d'ersatz de café, tels sont dès le début les principaux ingrédients de la vie de prisonniers au camp de Breendonk.

L'effectif carcéral connaît une croissance constante, mais non spectaculaire : fin 1940, il oscille entre soixante et septante détenus. A la fin de l'année, les allemands décident de séparer les détenus juifs des « ariens ». c'est en janvier 1941 que le nombre de prisonniers dépasse pour la première fois la centaine.

La discipline se voit renforcée et les rations amincies. Dès 1941 on ne distribue plus la ration de viande du dimanche ainsi que la cigarette dominicale réservée aux « meilleurs travailleurs » de la semaine. A la noël 1940, les prisonniers avaient organisé une petite fête, un privilège inouï qui deviendra impensable l'année suivante.

Le régime du camp devient de plus en plus dur. Le 17 février 1941, la limite est franchie, c'est le jour où l'on enregistre la première victime de l'histoire du camp. C'est Julius Nathan, un homme assez âgé qui n'a pu soutenir le rythme du travail et les conditions de vie de plus en plus draconiennes.

Breendonk reste un camp à moitié juif jusqu'au 22 juin 1941. L'opération « Barbarossa » qui lance les troupes nazies à l'assaut de l'union soviétique, a un impact non seulement sur l'histoire de l'occupation en Belgique mais aussi sur celle du camp de breendonk.

« Barbarossa » lance l'opération « Sonnewende » (opération solstice) : une grande razzia organisée par tous les services de police allemands au cours de laquelle plus de 300 personnes seront arrêtées. Parmi elles, non seulement de communistes mais aussi des trotskistes et d'autre militants d'extrême gauche. Outre de vrai ou supposés communistes, on arrêtera ce jour là une centaine de ressortissants soviétiques séjournant en Belgique ou d' « apatrides » originaire d'union soviétique qui ont fuit le régime communiste.

Les personnes arrêtées sont réparties entre la citadelle de Huy et le fort de Breendonk, la population carcérale de Breendonk s'est donc accrue du jour au lendemain de plusieurs dizaines de personnes sinon plus, on ne connaît toujours pas aujourd'hui le chiffre précis.

L'augmentation subite du nombre de détenus se fait chèrement payé : de plus ou moins un décès tous les deux mois, on passe à six en juillet et quatre en août, d'après les estimations minimales. Le doublement soudain de l'effectif carcéral est tel que l'on commence à manquer de place dans les chambrées. Quatre nouveaux dortoirs seront ainsi aménagés dans la partie ouest du fort au cours des mois suivant l'opération « sonnewende ».

A partir de fin septembre, le nombre de prisonniers va diminuer. Le 22 septembre, 107 détenus de Breendonk sont déportés vers le camp de concentration de Neuengamme près de Hambourg. D'autre convois suivront, Breendonk se transforme donc en camp de transit. Il semble peu probable que la Sipo-SD ait prévu cette évolution. Constantin Canaris chef de la Sipo-SD déclare à la réunion avec l'administration militaire du 17 septembre 1941 : « Breendonk a été créé à une époque où l'on croyait encore que la guerre se terminerait à court terme ».

Cette réunion à été convoquée car l'administration militaire commence à se faire du souci par ce qui se passe à Breendonk. C'est elle en effet, qui porte la responsabilité d'un camp dont la réputation ne fait qu'empirer dans le pays occupé.

Le 9 septembre, Reeder vient en personne inspecter Breendonk. Le 24 c'est au tour de son adjoint Von Craushaar accompagné de Canaris. L'intervention de l'administration militaire amène une amélioration temporaire touchant le ravitaillement et les soins médicaux, elle met aussi provisoirement fin aux sévices les plus graves. Malheureusement, trois mois plus tard, on revient à la situation antérieure.

C'est aussi au mois de septembre 1941 qu'arrive à Breendonk le premier contingent de SS flamands. Ils sont auxiliaires des SS allemands, et ont pour mission aussi bien les tâches administratives que la surveillances des travaux forcés, qui n'étaient jusqu'alors confiée qu'aux « vorarbeiter » et aux soldats de la werhmacht. « les soldats de la Wehrmacht ne sont pas habilités à cette tâche » : c'est ce que le prisonnier Benoît Michiels entend dire aux SS flamands par le SS-unterstumführer Prauss. Le renforcement de la discipline, telle est la mission assignée aux SS flamands. En 1943, la garde du camp, jusque là assurée par les seuls soldats de la werhmacht, est doublée par un corps composé aussi de SS flamands.







Source : Breendonk 1940-1945 par Patrick Nefors aux éditions Racine 2005.
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#Posté le mardi 13 février 2007 08:34

Origine et création du camp SS de Breendonk

La création de l'auffanglager (littéralement, camp d'accueil) de Breendonk est le résultat de diverses organisations : l'administration militaire, la SIPO-SD et le reichssicherheitshauptampt, sans que la responsabilité de chacune d'entre-elles ne puisse être bien délimitée.

Sans un ordre écrit attestant de la création d'un camp en Belgique occupée, on ne peut se baser que sur les déclarations des individus inculpés par la justice Belge dans l'immédiate après-guerre, ou interrogés par la justice Allemande dans les années 60 et 70.

Breendonk était devenu entre-temps le sinistre synonyme d'un camp de torture. Chacun souhaitant refiler autant que possible à d'autre la responsabilité de sa mise en place. Un témoin clé comme Hasselbacher avait disparu, et aussi bie Reeder que Von Falkenhausen nièrent toutes implications dans sa création.

Inversement, le chef de la GESTAPO, Straub, et le successeur de Hasselbacher, Ehlers, renvoyèrent la balle dans le camp de l'administration militaire et désignèrent l'oberfeldkommandant de Bruxelles, Müller, comme celui qui donna l'ordre d'ouvrir ce camp. Le commandant du camp Schmitt déclara en 1946 avoir reçu l'ordre de Hasselbacher et du feldkommandant de Bruxelles.

C'est un fait, que l'ordre écrit du 29 août 1940 donné à la commune de Breendonk de livre des paillasses, des couvertures, des bancs etc... pour un camp de prisonniers de 200 personnes, portait la signature du subordonné de Müller, le Krieskommandant de Malines, Von Märcher.

Que l'initiative de créer un camp SS en Belgique occupée ait été prise par un oberfeldkommandant appartenant à la Wehrmacht, et non aux SS, est peu plausible. Il est plus probable que la demande de disposer d'un camp bien à elle, ait émané de la SIPO-SD, et que la mise à disposition du lieu d'incarcération de la SIPO-SD soit due quant à elle à l'administration militaire des territoires occupés.

Selon la déclaration de Straub, l'administration militaire propose trois endroits pour créer un camp, un seul est retenu par Hasselbacher. La décision de créer un camp à Breendonk est prise dans les semaines précédant le 29 août 1940, ce qui correspond à la période durant laquelle la SIPO-SD s'emploie à installer ses Aussenstellen. C'est malheureusement logique : le réseau qu'étend la SIPO-SD sur la Belgique occupée ne saurait être complet sans sa propre prison.

La situation géographique de Breendonk aura aussi joué un rôle important quant au choix de cette implantation. A mi-chemin entre Bruxelles et Anvers, Deux des plus grandes villes qui comptent à elles seules 90% des juifs de Belgique, quand on sait que les juifs seront les premières victimes de la barbarie nazie, et représenteront en 1940, la moitié des prisonniers du camp.

Il ne faut pas exagérer les distinctions entre SIPO-SD et Wehrmacht, en effet, la geheime feldpolizei, la feldgendarmerie, et plusieurs sonderkommandos de la police ou de la Wehrmacht livrent leurs prisonniers au fort.

Fin août 1940 les allemands prennent possession du fort de Breendonk, le camp est commander par le ss-sturbannführer Philipp Schmitt, avec son chauffeur Hertel, ils sont les tout premiers ss du camp. Ils réquisitionnent quelques chambres dans la maison de madame Verdickt-Reyners, juste en face du fort, où ils sont rejoint, avant la fin de l'année par deux autres nazis.

Au cours des premiers mois, le fort ne comptera pas plus de quatre SS. Le pire est le lieutenant Arthur Prauss qui fera de Breendonk un camp au sens strict du mot, il est charger de la surveillance journalière des prisonniers.

Un landesschutzbataillon de 33 hommes appartenant à la Wehrmacht détachés de la garnison de Malines assure la garde. Ce sont des soldats âgés affectés à des tâches de surveillances. La première mention de leur livre de garde date du 2 octobre 1940, pourtant, selon Schmitt, ils sont présents dès l'arrivée des premiers détenus.

Le camp SS de Breendonk est né.


Source : Breendonk 1940-1945 par Patrick Nefors aux éditions Racine 2005.
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#Posté le dimanche 21 janvier 2007 07:27

Historique du fort de Breendonk j'usqu'en juin 1940

Le fort de Breendonk fait partie de la ceinture de défense extérieure d'Anvers. Sa construction débute en 1906, mais ce n'est qu'en 1909 que débute réellement les travaux. En 1913, les premières troupes y installent leurs quartiers. Un fort comme Breendonk compte une garnison de 80 hommes en temps de paix et 330 en temps de guerre.

En août 1914, les allemands envahissent la Belgique. Le 28 septembre 1914, le général allemand Von Beseler entreprend le siège du principal dispositif de la défense d'Anvers. Le 8 octobre, Breendonk se rend, après qu'un obus ait atteint mortellement son comandant, François Weyns.

Jusqu'en septembre 1939, le fort de Breendonk ne joue plus aucun rôle important dans l'histoire du pays. Lorsque le gouvernement Belge décrète la mobilisation générale en septembre 1939, il est décidé que le fort de Breendonk abritera le grand quartier général en cas de guerre.

Le 10 mai 1940, le roi Léopold III et son conseiller, le général Van Overstraeten, s'installent à Breendonk avec leur état major général. L'état major quitte le fort le 17 mai 1940 devant l'avance ennemie pour gagner Sint-Denijs-westerm.

Source : Breendonk 1940-1945 par Patrick Nefors aux éditions Racine 2005.
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#Posté le dimanche 21 janvier 2007 06:14

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