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La seconde guerre mondiale

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gege6220

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je m'appelle gérard et je suis passionné par l'histoire et plus particulièrement par l'histoire de la seconde guerre mondiale ce blog n'est nullement idéologique, mais il représente mon devoir de mémoire personel

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lettres de Léopold III

Après la libération de la famille Royale le 8 mai 1945, ne pouvant rentrer en Belgique, le Roi s'installe à Sankt-Wolfgang. C'est de là que le 30 septembre 1945 Léopold III rédige une proclamation adressée au peuple belge qui sera lue au sénat par le Baron Nothomb au cours de la séance du 16 octobre 1945.

St. Wolfgang, le 30 septembre 1945
Belges,
Au moment de quitter le sol où, après plus de onze mois de captivité, j'ai été libéré par les armées américaines victorieuses et avant de gagner la Suisse, où j'attendrai, dans un silence, que la nation se prononce, je veux m'adresser à vous en toute sincérité, et du fond de mon c½ur.
Depuis ma jeunesse, j'ai vécu au milieu de vous. Quand j'avais quinze ans, j'ai appris à connaître les qualités profondes de ces magnifiques soldats dont l'héroïsme simple et tenace a sauvé notre pays et l'a couvert de gloire.
Plus tard, lorsque la vie m'a mis en contact avec les mineurs, les ouvriers et les paysans de nos provinces, j'ai retrouvé ces mêmes qualités de conscience, de c½ur, de volonté, d'amour du travail et de la liberté, qui font la force de notre peuple, qui lui ont permis de surmonter toutes les crises que l'histoire lui imposa, et qui, j'en ai la conviction, lui rendront, cette fois encore, la place qu'il avait su mériter parmi les nations les plus civilisées du monde.
En 1940, lorsque, pour la seconde fois, l'armée allemande envahit le sol sacré de notre patrie, j'ai pris –comme
l'avait fait mon père – le commandement de nos troupes. Le sort des armes nous a été défavorable. Mais notre honneur fut sauvé.
On a couvert d'opprobre l'armée belge et son chef. Mais moi, qui sais que fut la conduite de nos 600.000 soldats, qui les ai vus au feu, sans protection contre les attaques incessantes de l'aviation allemande, qui les ai vu se briser, pendant deux jours entiers, contre le front de la Lys, les plus redoutables formations blindées, je sais quel fut leur héroïsme.
Soldats, quand vous avez regagné vos foyers – certains d'entre-vous après cinq ans de captivité – vous aviez droit à la reconnaissance du pays, car vous l'avez bien servi. L'histoire vous rendra justice. Sachez-le, votre chef ne vous oublie pas. Ceux d'entre vous qui sont tombés ne sont pas morts en vain. Car, ce n'est pas seulement la victoire qui grandit un peuple et forme une nation, c'est la volonté de se défendre, de rester soi-même, de se raidir dans l'épreuve.
Vous avez bien mérité de la patrie. Je m'honore de vous avoir commandés et vous pouvez être d'autant plus fiers de vous, que votre courage et votre sacrifice ont contribué à la victoire finale des Nations Unies sur le plus impitoyable des ennemis. Si vous n'aviez pas tenu aussi farouchement sur la Lys, sans autre espoir que de retarder la ruée allemande, les divisions anglaises qui allaient former le noyau de la grande et victorieuse armée britannique, n'eussent probablement pas su se rembarquer à Dunkerque. C'est une voix glorieuse – celle de l'amiral Keyes, le héros de Zeebrugge – qui, au moment ou, dans le monde entier, on voulait vous rendre injustement responsables de la défaite, s'est élevée, avec une admirable probité, pour vous rendre cet hommage.
Quand le 28 mai, j'ai compris que toute résistance était désormais inutile, j'ai décidé de mettre bas les armes. J'ai estimé que ma conscience et ma responsabilité de chef de l'armée ne me permettaient pas de sacrifier en vain des milliers de soldats et de réfugiés. Seuls, ceux qui sont insensibles à la misère humaine et qui ne savent pas combien de douleurs provoque la mort d'un être cher me condamneront ;
Vaincu, je n'ai pas voulu – je n'aurais pas pu – vous quitter au moment ou commençait pour vous un long calvaire. Nombre de Belges alors, qui ne connaissent pas la situation véritable, me l'ont reproché. Certains même ont cru que je les trahissais, et l'écho de leur voix, qui vient de retentir a nouveau, m'oblige à revivre les heures douloureuses que j'ai connues après notre défaite de 1940.
Mais je sais que la grande majorité d'entre-vous m'a conservé sa foi. Je vous remercie du plus profond de mon c½ur et je veux vous dire – avec tout ce que cela comporte pour moi de responsabilité devant l'histoire – que j'ai conscience d'avoir servi comme homme et comme Roi.
Seuls ceux qui n'ont pas vécu les épreuves de l'occupation ennemie peuvent soutenir que le sacrifice que j'ai fait en me constituant prisonnier pour rester parmi vous n'a pas été utile au pays.
J'ai le droit d'affirmer – et la preuve, un jour, vous sera fournie – que la résistance passive dans laquelle je me suis raidi a empêché la Belgique de négocier avec l'Allemagne, momentanément victorieuse, et l'a soutenue dans son refus de se laisser séduire ou asservir par l'ennemi aidé par une poignée de traîtres et de mauvais citoyens que nous refuserons de reconnaître encore comme des Belges.
En demeurant parmi vous comme votre souverain prisonnier, en n'acceptant pas de régner sous l'occupation, en me refusant, malgré les sollicitations pressantes dont je fus alors l'objet, à traiter avec l'ennemi, je n'ai pas seulement sauvé l'honneur du pays, j'ai maintenu son droit à l'indépendance et sa volonté de rester, malgré la violence odieuse qui lui était faite, une nation souveraine.
Pendant toute l'occupation, alors que je voyais, avec fière admiration, la population se ressaisir, s'organiser la résistance et se former, en Belgique et en Angleterre, la nouvelle armée de libération du pays, je me suis tenu à la ligne de conduite que je m'étais fixée dès la capitulation : me refuser toute négociation avec l'ennemi, ne rien faire, et ne rien laisser faire, qui put nuire aux intérêts militaires, politique ou économiques des nobles nations dont les armées avaient répondu à notre appel. Le 28 mai 1940, j'avais envoyé au Roi d'Angleterre une lettre dans laquelle je prenais cet engagement d'honneur. Je n'y ai jamais failli.
On vous a dit en provoquant des témoignages d'allemands, que j'aurais été à Berchtesgaden afin d'y sauver la dynastie en vendant mon pays. Ceux qui vous ont dit cela m'ont calomnié. Ils savent – ou ils auraient pu savoir, puisque je leur ai offert de leur communiquer mes dossiers – que, si j'ai accepté de me rendre chez Hitler qui, parjure à sa parole, avait envahit la Belgique, c'est uniquement pour chercher à enrayer cette odieuse tentative de désagrégation nationale qui consistait à renvoyer dans leurs foyers les prisonniers flamands seulement, et aussi pour que vos enfants aient plus de pain.
On vous a dit que j'aurais préparé ma propre déportation et celle de ma famille pour éviter d'être parmi vous au moment de la libération. Et l'on n'a pas hésité à m'accuser d'avoir voulu vous tromper en protestant publiquement contre la violence qui m'était faite.
La conscience nationale saura juger l'attitude de ceux qui ont pris la responsabilité d'une telle diffamation.
Je n'ai pas eu le bonheur, que vous avez connu, d'assister à la libération. Et, seul aujourd'hui parmi les Belges qui survécurent à la souffrance de la captivité et de l'exile, la joie m'a été refusée de retrouver le foyer de ma patrie.
J'accepte pour elle ce nouveau sacrifice, avec l'ardent espoir que je verrai, de loin, se rétablir entre les belges la concorde et l'union.
Respectueux des institutions et des libertés de notre régime parlementaire sur lesquelles se sont bâties l'indépendance et la prospérité de notre pays, je m'en remets à la souveraineté du peuple.
La monarchie belge est fondée sur la volonté commune des citoyens. Quelle que soit cette volonté. Quelle que soit le mode légal par lequel elle voudra s'exprimer, j'accepte d'avance son verdict ;
Depuis le début de mon règne, servir mon pays fut mon unique ambition. Demain, comme hier et comme aujourd'hui, malgré tout j'y resterai fidèle.
(signé) Léopold
Sources: http://deveteran.skyblogs.be/
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#Posté le dimanche 04 décembre 2005 04:38

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