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La seconde guerre mondiale

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gege6220

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je m'appelle gérard et je suis passionné par l'histoire et plus particulièrement par l'histoire de la seconde guerre mondiale ce blog n'est nullement idéologique, mais il représente mon devoir de mémoire personel

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Bilan des opérations militaires en Belgique (mai 1940).

Bilan des opérations militaires en Belgique (mai 1940).

L'ensemble des opérations militaires en Belgique du 10 au 28 mai 1940 ont laissés un lourd bilan :

Du côté Allemand :

10.252 morts
8.453 disparus
45.523 blessés
Tous militaires (recensement du 3 juillet 1940 par l'armée allemande)

Du côté Belge :

Près de 12.000 tués civils, dont 1.800 au cours de la destruction des immeubles
12.433 blessés, civils ou militaires
5.367 militaires, tués en campagne

On remarquera que les victimes belges ont été par les deux tiers des civils. Mais aussi que les trois cinquièmes des pertes militaires ont eu lieu en Flandre occidentale (2.161) et en Flandre orientale (1.246) ce qui localise bien la plus grande intensité des combats.

Il est vrai que les Français avaient laissés en Belgique 3.340 des leurs, dont près de la moitié dans la province de Namur, et les Anglais 3.687 dont les deux tiers en Flandre occidentale.

Les armées antagonistes avaient détruit 10.000 immeubles en totalité et partiellement endommagé 33.000 constructions.

Des pertes humaines et matérielles considérables en un temps court (18 jours, soit 1.924 tués par jour, 80 à l'heure) et sur une superficie réduite (plus d'un mort, et plus d'un immeuble détruit ou endommagé au km2)


Source : la vie quotidienne des belges sous l'occupation 1940-1945 par Jaques de Launay et Jaques Offergeld aux éditions Paul Legrain 1982.
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#Posté le dimanche 30 avril 2006 04:35

Les atrocités de Vinkt

Les atrocités de Vinkt.

Dans le secteur de Vinkt-Nevele des horreurs s'étaient produites du 25 au 28 mai 1940. Les chasseurs ardennais, obéissants au dernier appel du Roi (la grande bataille a commencé) opposent une défense farouche devant le canal de dérivation de la Lys.

Les allemands (56e division Saxe et surtout le 192e régiment) sont fous furieux et ont ordre de passer à tout prix. Ils vont perdre 176 hommes le 25, 97 le 26 et 475 le 27 mai, au total 748 hommes.

Le 15e régiment de ligne a été encerclé et les allemands, qui se sont emparés de la compagnie médicale, décident de s'en servir comme otage. Au mépris des lois de la guerre, ils poussent devant eux, les bras en l'air, 25 hommes de cette compagnie pour couvrir leur avance. Les chasseurs ardennais tirent et quatre de ces innocents tombent avec un certain nombre d'ennemis.

Quelques heures plus tard, réédition de la même opération avec 15 prisonniers du 11e de ligne. Même réaction, 9 belges tombent à leur tour, mais l'ennemi reste bloqué. Les allemands ont subi de lourdes pertes. Ils sont fébriles et parmi eux se répand une rumeur qui va provoquer une catastrophe : « zivilisten haben geschossen ! » (Les civils ont tirés).

Le 26 mai, ils extraient 20 hommes réfugiés dans la ferme Notteboom et vont les enfermer dans l'église de Meigem, en les traitant de fracs-tireurs.

Dans la nuit du 25 au 26 et la matinée du 26 mai, alors que les régiments de chasseurs ardennais se relèvent l'un après l'autre, la 56e division de Saxe cède la place à la 225e du général Schaumburg. Son 377e régiment dont le premier bataillon est commandé par le major Kühner est chargé de la ligne de feu. La bataille va durer toute la journée, mais la décision n'est pas acquise ni par l'un, ni par l'autre.

Le 27 mai au matin, l'artillerie allemande bombarde les positions belges. A 8h45, les allemands passent à l'attaque, mais la percée ne sera réalisée qu'à 10h15, grâce à l'appui de la Luftwaffe. Les chasseurs ardennais ne se replieront qu'à 12h30.

Les civils n'ont pas évacués la zone des combats et les allemands les accusent d'avoir tirés sur eux. Cinquante et un habitants de Vinkt et 36 réfugiés, y inclus ceux qui se trouvaient détenus dans l'église de Meigem où l'on découvrira 27 morts et 40 blessés, sont soumis à des atrocités incroyables, puis abattus. Les chasseurs ardennais ont laissé 100 hommes sur place. L'enfer de Vinkt ne va cesser que le 31 mai.

Après la guerre, les atrocités de Vinkt seront classées crime de guerre et vaudront aux officiers allemands, major Kühner et commandant Lohmann, vingt ans de travaux forcés.

Source : La vie quotidienne des belges sous l'occupation 1940-1945 par Jaques de Launoy et Jaques Offergeld aux éditions Paul Legrain 1982.
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#Posté le dimanche 23 avril 2006 18:58

Modifié le jeudi 07 juin 2007 04:34

Carte de l'invasion allemande le 10 mai 1940

Voici la catres des troupes belligérantes au 10 mai 1940 en belgique.

source:http://perso.wanadoo.fr/aetius/kg/belgiquemai40.htm
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#Posté le mardi 18 avril 2006 04:25

Modifié le mardi 18 avril 2006 06:55

Les forces publiques du congo belge

La guerre du Congo.

Le Congo belge à son tour allait entrer dans la guerre, mais c'était plutôt à reculons. Le 21 janvier 1941, après de longs mois de négociations, un accord commercial visant à faire du Congo un “belligérant actif” fut signé à Londres par le gouvernement belge et la Grande-Bretagne. Sur le plan financier, était établi un taux de change fixe du franc congolais, lequel se voyait dévalué par rapport à la livre sterling. L'accord prévoyait également l'entrée du Congo dans la zone sterling, l'interdiction de l'importation et de l'exportation d'or et de devises. Sur le plan commercial, il garantissait l'achat par la Grande-Bretagne de certains produits congo-lais (cuivre, coton, huile de palme, etc.) qui seraient placés dans une situation douanière semblable à celle des produits coloniaux anglais. Mais si, a Londres, cet accord donna lieu à une satisfaction mutuelle, les Belges de la colonie déclarèrent plutôt que la convention tendait à exiger du Congo l'apport de sa production d'or et de ses revenus sans rien lui donner en échange.
Le 10 mai et la suite
En 1940, vivaient au Congo environ 25.000 Belges, y compris les femmes et les enfants. Le gouvernement Pierlot n'avait à peu près rien prévu, en fait de mobilisation. Le colonel Gilliaert commandait la Force publique, qui avait créé un Deuxième bureau, à des fins de renseignements, sous la direction du capitaine Emile Janssens. Le théâtre des opérations était loin, les communications interrompues. Le capitaine Janssens s'entendit avec le directeur de Radio Léopoldville, la station locale, qui se trouvait entre les mains des pères jésuites, pour diffuser un bulletin quotidien donnant quelques informations. En fait, on ne savait presque rien de ce qui était en train de se passer.
Le 28 mai à 12 heures 30, le gouverneur général Pierre Ryckmans prononça à la radio un discours haché par l'émotion. Sa conclusion était très ferme: le Congo reste dans la guerre. Le même jour, M. De Vlees-chauwer ministre des Colonies, télégraphia à Pierre Ryckmans le texte du discours prononcé par Hubert Pierlot au micro de Radio Paris. Porté à la connaissance des Belges, ce texte sema la consternation; Le gouverneur ajoutait toutefois, prudemment, que le Roi n'était plus libre et se trouvait dans l'impossibilité de régner, et il joignit à l'information l'avis de Churchill notant que “l'heure n'est pas à porter un jugement sur ce qui s'est passe”. A tout hasard, le gouverneur fit enlever des lieux publics les portraits du Roi, insistant cependant pour que la chose se fasse dans
la plus grande discrétion, crainte d'effaroucher les indigènes. Cette mesure outra le capitaine Janssens, qui, dans son bureau, remit d'autorité le portrait royal là où, à son avis, il devait être.
On entrait dans une période de totale confusion, avec la défaite de la France, l'effondrement des institutions, le désarroi du gouvernement -belge incapable de fournir une décision maîtrisée. Seul, en fait, à la tête de la colonie, Pierre Ryckmans connaissait les semaines les plus difficile-les de sa carrière. Albert De Vleeschauwer avait bien été nommé, le 1ier juin, administrateur général du Congo belge, mais c'est le 4 juillet seulement qu'à ce titre il arriva à Londres pour prendre ses fonctions.
Le 10 mai, les résidents allemands au Congo avaient été arrêtés. Le 10 juin, l'Italie étant entrée en guerre aux côtés de l'Allemagne, le gouverneur ordonna d'en faire autant pour les Italiens.

Mais début juillet, au moment où les Britanniques demandèrent un soutien militaire aux troupes coloniales belges pour protéger la longue frontière commune de leurs possessions d'Afrique avec les territoires sous domination italienne, le gouverneur s'avisa que la Belgique n'était pas en guerre avec l'Italie; les Italiens retrouvèrent la liberté.
Pas en guerre avec l'Italie, nous ne l'étions plus avec l'Allemagne. Des pressions de toutes sortes s 'exerçaient sur le gouverneur pour qu'il évite de nous précipiter dans un camp plutôt que dans l'autre.
Des industriels et des hommes d'affaires plaidaient pour la neutralité de la colonie telle qu'elle avait été prévue en 1885 par l'Acte de Berlin; ils faisaient état d'interventions allemandes suivant lesquelles le Congo, au cas où il sou-tiendrait l'effort de guerre allié, risquerait gros.
Une éventualité qu'il fallait, hélas! , Bien envisager, était que l'Angleterre ne gagne pas la guerre. Quarante ans plus tard, lors des émissions de Maurice De Wilde à la télévision belge sous le titre
L'Ordre Nouveau, on évoqua un document du Deuxième bureau, rédigé par le capitaine Janssens, émettant l'avis qu'il fallait, pour définir les attitudes à prendre au Congo dans un souci de bonnes relations avec toutes les puissances, tenir compte de la possible défaite anglaise. Les notes mises en circulation par l'entourage du Roi allaient dans le même sens. “Simple hypothèse de travail”, dira Emile Janssens, devenu général, au cours de l'émission. A l'été 40, sur place, les c½urs et les esprits ne pouvaient qu'être déchirés.
Les anciens combattants accusaient le gouverneur d'attentisme. Une Ligue d'action patriotique se constitua, qui militait pour une politique ouvertement pro-alliée et protesta énergiquement lorsque Léopoldville refusa l'appui militaire que sollicitait le Kenya. L'autorité coloniale permît seulement l'engagement de 300 volontaires dans les forces britanniques de l'est. A l'inverse, le gouverneur reçut aussi une pétition réclamant que soit proclamée la neutralité du Congo.
D'accord avec le colonel Gilliaert, Pierre Ryckmans, sachant que la petite armée congolaise n'était pas en état de se lancer dans des aventures lointaines et que des mois seraient nécessaires avant qu'arrivent d'Amérique les approvisionnements et le matériel indispensables, pensait que la prudence autant que la diplomatie commandaient de limiter le rôle des forces militaires à la défense du territoire. Il y avait, pas loin, en Abyssinie, 250.000 Italiens tout prêts, peut-être, à mettre en ½uvre le rêve hitlérien de conquête de l'Afrique; c'est à répondre à cette attaque qu'il fallait être prêt.
Victoire en Ethiopie
Ce n'était pas l'avis des officiers des cantonnements du nord-est, qui fantasmaient au nom de
de Gaulle et rêvaient de coup de force. Le 15 novembre 1940, jour de la fête de la Dynastie, à l'issue d'une fiévreuse réunion tenue à Watsa, quelques-uns d'entre eux envoyèrent à Ryckmans un télégramme comminatoire. Leur argument était que, faute de volonté de combattre, une collaboration avec les Anglais nous serait imposée par ces derniers et nous coûterait à terme la moitié de la colonie, tandis qu'une offre spontanée nous vaudrait leur amitié et sauverait l'intégrité du territoire. Gilliaert, à la suite de ce télégramme, gagna Stanley ville, où quelques têtes chaudes parlaient de rien moins que de procéder, dès son arrivée, à l'arrestation du commandant en chef. Le colonel Mauroy, quoi qu'il fut ardent partisan de l'engagement immédiat de la Belgique dans les combats d'Afrique, réussit à calmer les plus excités. Gilliaert put s'adresser aux officiers et expliquer la situation.

Le gouverneur général avait d'abord songé à soumettre à la Justice les animateurs de cet épisode burlesque abusivement affublé du nom de “putsch”. Mauroy et le capitaine Met den Ancxt, un héros de la guerre 14-18, le plus énervé des “putschistes”, furent seulement envoyés à Londres et mis à la disposition des forces belges de Grande-Bretagne; Ils se distinguèrent, l'un en Hollande et l'autre en Afrique du Nord.
Sur quoi, le 21 novembre, le gouvernement belge reconstitué à Londres déclara la guerre à l'Italie. Des escadrilles italiennes s'étaient posées en Belgique pour participer aux opérations de bombardement sur la Grande-Bretagne; Un sous-marin italien avait coulé le vapeur belge Kabalo. C'était plus qu'il n'en fallait pour motiver l'attitude du gouvernement. La situation redevenait claire.
Et puis, cette participation directe des forces militaires belges en Afrique aux opérations, on allait l'avoir tout de même, en fin de compte. C'est même par-là que s'ouvrit, en Afrique, l'année 1941.
Déchargé de ses fonctions de commandant en chef pour prendre le commandement du corps expéditionnaire du nord-est, le colonel Gilliaert, bientôt promu général, se trouva à la tête d'une force de 24.000 hommes dont une bonne partie allait être engagée en Ethiopie contre les Italiens. Partie de Stanley ville le 1er janvier, la brigade parcourut mille kilomètres pour atteindre Juba, sur le Nil, puis mille encore vers le nord, puis 500 vers l'est, pour gagner la frontière éthiopienne et se trouver engagée par le commandement anglais. Le pire ennemi n'était pas les Italiens, bien qu'ils fussent, numériquement, largement supérieurs; ce sont les maladies amibiennes qui faisaient dans la troupe congolaise le plus de dégâts. Néanmoins, le 12 mars, un bataillon s'empara d'Assosa, puis, avec le concours d'une unité britannique, de Gambela. Les forces adverses s'étaient repliées sur Salo. Trois mille hommes partirent à l'assaut le 3 juillet à 6 heures du matin et, à 15 heures, la garnison envoyait des parlementaires; 4.000 Italiens dont 9 généraux, 18 canons, 250 véhicules, 8.000 fusils, 12 mortiers et 500 mulets tombaient, du même coup, aux mains des Alliés. L'armée congolaise laissait, pour sa part, 1.100 hommes en route - mais le drapeau belge flottait à nouveau parmi les vainqueurs.
Ce ne fut pas la seule participation de la colonie aux opérations militaires. Renvoyée par l'état-major britannique au Congo, la Force publique fut mise, plus tard, à la disposition du commandement de l'Ouest africain au Nigeria, où se préparait une attaque contre les colonies françaises ralliées à Vichy. D'autres unités se retrouvèrent au Moyen-Orient, avec, notamment, un raid de 7.000 kilomètres, pour 850 véhicules et 2.000 hommes, avant d'atteindre Le Caire. On vit en Palestine le First Belgian Congo Brigade Group. Ou bien encore 300 Belges du Congo, résidents ou réfugiés, participèrent aux opérations de la Royal Air Force ou de sa section sud-africaine. Et un hôpital de campagne équipé par le Congo opéra pour les Anglais jusqu'en Birmanie.
Mars ou Mercure
Tout cela, cependant, n'empêchait pas le futur général Janssens de déplorer que les responsables du Congo préférassent, ainsi qu'il l'explique dans son Histoire de la force publique, “l'épicerie à l'épée, les accords économiques au combat et Mercure à Mars.” On ne saurait nier que le Congo ait été une des principales sources d'approvisionnement pour l'industrie de guerre anglaise; il est sûr que le rôle joué de ce fait par le Congo est sans comparaison avec le poids d'une armée coloniale belge que les Anglais jugeaient, à juste titre, insuffisamment encadrée et pré-parée pour affronter les troupes de Rommel.
Mais il est vrai que les Anglais étaient prêts à tout, y compris à l'intervention militaire, pour
s'approprier aux meilleures conditions l'usage des réserves congolaises de matières premières; la dévaluation de 30% du franc congolais qu'ils imposèrent au gouvernement belge et qui rendit d'autant plus pénible l'effort de la colonie n'avait, c'est un fait, aucun rapport avec le fair-play chevaleresque que l'on prête souvent, sans y bien réfléchir, au caractère britannique.
L'âpreté des négociations avec Londres tranche singulièrement sur l'enthousiasme des discours qui célébrèrent après la guerre la part prise par le Congo à l'effort pour la victoire. Les recherches effectuées par l'historien belge J.C. Willame dans les archives du Foreign Office montrent qu'en effet le Congo n'avait pas le choix: s'il n'était pas entré de bon gré dans la guerre, la Grande-Bretagne l'y aurait contraint.
Quant au climat des pourparlers, c'est peu de dire qu'il était médiocre. Le souvenir des campagnes menées par la perfide Albion contre l'entreprise coloniale de Léopold II était toujours bien vivant: c'est sans doute ce qui avait autorisé Chamberlain, en 1937, comme on ne l'a su qu'après, à proposer à Hitler en échange de la paix en Europe la moitié du Congo belge; de même le gouvernement Churchill s'étonnait de la prétention des Belges à réclamer des compensations pour l'effort de guerre que l'on allait demander au Congo. Albert De Vleeschauwer, combat-tant pied à pied afin que les Anglais fournissent au Congo le matériel nécessaire pour mener cet effort sans compromettre son équilibre économique, se rendit “insupportable” aux yeux de Churchill. Les responsables politiques belges, encouragés dans leur attitude par les milieux privés et en particulier par les dirigeants de la Société Générale, trouvèrent également appui auprès des Etats-Unis, mieux a même de fournir au Congo le matériel dont il avait besoin; cette ébauche d'un axe Washington - Léopoldville incommoda, lui aussi, beaucoup les Anglais.
Dans la “mère patrie”, comme on disait alors, seul un petit nombre d'initiés étaient au fait des événements d'Afrique. L'attitude du gouverneur général mettant des troupes congolaises à la disposition des forces britanniques pour une campagne en Ethiopie avait tout d'abord été l'objet de critiques. On reprochait à Pierre Ryckmans d'avoir péché par excès de zèle. Le réalisme finit par l'emporter. Si l'on voulait que la Grande--Bretagne, un jour, contribue à la restauration de l'indépendance du pays, il fallait payer d'avance le prix.

P. Vandenbroucke

( Sources : Ouvrage de Pierre Stéphany
'' 1941 – Les misères et les chagrins de l'année la plus noire '' )
Sources sur Internet : http://us.army.39.45.xooit.com/t475-Uniforme-congo-belge.htm
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#Posté le vendredi 14 avril 2006 05:34

Modifié le jeudi 07 juin 2007 01:53

Les partisans armés au bois du cazier

Les partisans armés au bois du cazier.

Le 12 avril 1942 une opération spectaculaire est réalisée à Marcinelle, elle est préparée par Raoul Baligand et les P.A 024 (partisans armés groupe d'action 024) et exécutée par eux. Victor Thonet s'est introduit au charbonnage « le bois du cazier » sous prétexte de chercher du travail et étudie le terrain toute une demi-journée. Baligand également, en se confondant avec les mineurs.

Le plan dressé, le groupe d'action se réuni à 22h30 dans le cimetière proche de l'exploitation. Un quart d'heur plus tard, tout est prêt. Ils sont douze dont Baligand, Thonet, Michiels, Lambert, Boulanger, Derard, Malevez, Verstichel, Schwaenen, Gramatika. Ils franchissent le mur dont la hauteur extérieure est de deux mètres cinquante. Les deux gardes sont neutralisés et n'opposent guère de résistance une fois qu'ils ont compris la nature de l'opération. Huit ouvriers de surface font de même et c'est de son plein gré que le machiniste accepte de participer aux man½uvres de descente et de remontée : trois hommes du groupe descendent au niveau –200m pour enlever les explosifs.

Ils resteront plus d'une heure sous terre et rejoindront la surface vers 3h00 avec 250kg de dynamite en paquets de 25 cartouches de 100gr et 2000 détonateurs. La dynamite est transportée à bras d'homme vers le cimetière tout proche. Pendant ce temps, Baligand prépare le dynamitage des machines avec une charge de 5kg. Seule la machinerie du puits d'extraction sera détruite pour ne pas mettre en danger la vie des mineurs qui travaillent sous terre. Apres l'explosion, de hautes flammes monteront vers le ciel.

L'enquête menée par la police allemande tournera à la confusion. Baligan avait donné ostensiblement l'ordre de charger les explosifs dans les camions devant les gardes et les ouvriers maintenus sous surveillance. En fait, ils avaient été dissimulés dans deux caveaux du cimetière et une partie emportée sous forme de paquets à l'aspect inoffensif par les partisans. Sous les menaces, quelqu'un avait parlé et aiguillé l'ennemi sur une fausse piste.

Ce fût une réussite totale que cette action menée par les P.A. sous les ordres de Baligan. Il recevra en 1945 la « silver star » américaine au cours d'une cérémonie organisée sur la grand place de Bruxelles. Mais sept de ses compagnons ne verront pas la victoire finale : huit hommes du groupe seront arrêtés quelques mois plus tard par la gestapo. Un seul survivra : Jean-Marie Schawaenen, qui sortira de Breendonck et reprendra sa place au combat. Ses sept compagnons d'arme disparus sont Joseph Boulanger, fusillé à Hechtel, Gustave Derard et Yvan Malevez fusillés à Breendonck, François Lambert fusillé en Belgique dans un endroit non connu, François Michiels et Victor Thonet fusillé à Schaerbeek et Marcel Verstichel mort à Dortmund.

Source : il y a trente ans la libération de Charleroi par André Neufort aux éditions
Des établissements Dufour à Manage 1974.
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#Posté le vendredi 10 février 2006 03:46

Modifié le jeudi 07 juin 2007 01:53

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