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La seconde guerre mondiale

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gege6220

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je m'appelle gérard et je suis passionné par l'histoire et plus particulièrement par l'histoire de la seconde guerre mondiale ce blog n'est nullement idéologique, mais il représente mon devoir de mémoire personel

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Matériel de l'armée Belge en 1940

Matériel Belge 1940.


En gros au niveau ''Chars''. Il s'agit en fait de chenillettes Vickers Carden Lloyd de fabrication anglaise transformées en:
- T. 13 de 5 tonnes, à parois blindées et à ciel ouvert, munies d'un canon de 47mm et d'un fusil mitrailleur
- T. 15 de 6 tonnes complètement blindées, armées d'une mitrailleuse de 13.2 mm sous coupole

L'escadron d'autos blindées du Corps de Cavalerie était équipé de HUIT
( pas un de plus ) chars Renault ACG 1 de 16 tonnes à tourelles APX2 modifiée, armée d'un canon de 47 mm mod. 36 et d'une mitrailleuse Maxim légère de 7.65mm. Protégés à l'avant par un blindage de 25mm. Commandés en 1937 par la Défense Nationale, ils ont suscité au Parlement l'opposition des adversaires de tout armement considéré comme offensif. . Il n'y a pas eu d'autre commande et, pour faire moins agressif, les chars ont été baptisés '' Autos Blindées''

Il y avait aussi des chenillettes Vickers Carden Lloyd VI porte canon de 47mm. A la mobilisation il y en avait QUATRE en service au 2° R. Cy. F
( Régiment de Cyclistes Frontières )


Pour l'artillerie:
les tracteurs d'artillerie étaient des chenillettes Utility I de Vickers Armstrong Lloyd et des camionnettes Marmon Herrington Ford pour les canons de 47mm
Pour les grosses pièces ( 155 mm ) il y avaient des tracteurs Brossel 4X4

En ce qui concerne le matériel roulant, outre les tracteurs d'artillerie déjà cités, il y avait également des Latil M2 L6 et des Citroën P17 ( très, très peu )
En motocyclettes il y avait des motos, saroléa avec side-car ou des Gillet ainsi que le fameux Tri-car F.N.


Un régiment d'artillerie comptera quatre groupes de trois batteries de quatre pièces ( au total 36 canons de 75mm et douze obusiers de 105mm )

L'aviation, ou plutôt L'Aéronautique Militaire comportait trois régiments d'aéronautique.

Le 1ier était composé de six groupes destinés à être détachés auprès des corps d'armée pour y effectuer des missions de reconnaissance

Le 2ème devait réunir tous les avions de chasse en trois groupes ayant chacun trois escadrilles

Le 3ème était réservé pour les missions du Commandement ( bombardement, reconnaissance de jour et de nuit )

Les appareils étaient du type des plus différent.
Cela allait du Hurricane au Potez 33 en passant par le Fairey Fox, le Renard 31, le Fairey Firefly, le Gloster Gladiator, le Fairay Battle, le Fiat CR42......
Au total il y avait 210 appareils de prévus
179 étaient existants mais seulement 143 étaient disponibles.
Il y en a eu 85 de détruit au sol !!!



Toutes ces informations proviennent de:
- Jours de Guerre N° 3 Edité par Le Crédit Communal de Belgique
- La Campagne de l'Armée Belge en 1940 par de Fabribeckers ( édition Rossel 1978 )
- Bataille et Blindés N° 11 oct-nov 2005
- 39-45 Magazine N° 179 et 180
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#Posté le dimanche 20 novembre 2005 09:44

Les actions de la division Brandebourg en Belgique en 1940

La division Brandebourg en Belgique (mai 1940.

Lorsque les troupes allemandes atteignent Ostende au nord, et Calais au sud, elles enferment le corps expéditionnaire britanique ainsi que l'armée française du général Blanchard dans une nasse, qu'elles cherchent à réduire au maximum pour les acculés à la capitulation. Mais les troupes d'invasion rencontrent un problème de taille malgré leur victoire éclaire sur les armées alliées: à 17 km à l'ouest d'Ostende, dans la zone encore occupée par les Anglais, se situe la ville de Nieuport, où se trouve une puissante écluse à la sortie vers la mer. Celle-ci commande l'inondation éventuelle de toute la région avoisinante qui est sous le niveau de la mer. En 1914, l'armée belge la fit sauter, ce qui a rendu Dixmude imprenable, et permis d'arrêter définitivement l'invasion allemande. Pour l'armée allemande, il faut éviter à tout prix que cela se reproduise.

Jeter l'infanterie en avant pour occuper Nieuport n'est pas la bonne solution. Aucun doute ne plane sur le fait que les écluses sont minées, la seule raison pour laquelle elles n'ont pas encore sautés, c'est que l'inondation gênerait les alliés. Leur destruction a donc été logiquement retardée, mais l'apparition des troupes d'avant-garde allemandes dans ce secteur donnerait immédiatement le signal. Le commandement allemand doit impérativement trouvé une autre solution. C'est pourquoi sont choisi les "Brandebourgeois" pour cette mission qui leurs convient parfaitement.

Ce coup de main est confié au sous-lieutenant Grabert et à ses hommes. Ils partent de Cologne, où ils étaient en permission de détente après leurs actions en Hollande, et roulent vers Destelbergen près de Gand. A leur arrivée, ils sont mis au courrant de leur mission: empêcher la destruction des écluses de Nieuport.

Pour permettre à la section de Grabert d'arriver à pied d'œuvre, on lui offre un petit autobus qui porte encore le nom d'un hôtel de la région. Ils roulent vers Nieuport et quand ils y arrivent, ils traversent la ville et arrivent en vue de la fameuse écluse. Au même moment, le petit bus est pris sous le feu des mitrailleuses anglaises. Les Anglais tirent par principe sur tout ce qui bouge, mais n'ont pas deviné les intentions de cet inoffensif autobus. Les "Brandebourgeois" vont s'abriter en attendant que la nuit tombe. Lorsque le soir est tombé, il reste à Grabert et à ses hommes 150 mètres à parcourir pour arriver sur leur objectif, mais toutes les trois à quatre minutes, les Anglais lancent une fusée éclairante au-dessus des ponts de l'écluse. C'est dans l'intervalle entre deux fusées que le sous-lieutenant et six de ses hommes gagnent, mètre par mètre, la distance qui les séparent de l'écluse.

Enfin, le pont. Deux hommes s'y engagent en éclaireurs, viennent ensuite le sous-lieutenant Grabert suivant la rambarde gauche et le sergent Janowski la rambarde droite. Les trois derniers hommes restent derrière eux en éventail pour protéger l'opération. Janowski cisaille le premier câble au même moment, il entend le sous-lieutenant qui murmure: "je l'ai", il lui rétorque: "moi aussi". Mais où vont ces câbles? Probablement sous la culée. Il doit y en avoir d'autres pour détruire le reste du pont, mais où? Ils rampent maintenant en direction de l'autre rive du canal. Si l'ennemi à le moindre soupçon, à tout moment, le pont peut sauter avec eux. Janowski arrive au bout du pont et se laisse rouler sur la pente de la rive jusqu'au chemin de halage, là il peut se redresser. Une fusée éclairante lui montre deux câbles qui s'enfoncent sous le tablier. Au moment même où le bout sectionné tombe sur le sol, il en sort une gerbe de flammes bleues. Janowski vient de sectionné la mèche lente avant qu'elle n'ait fini de brûler.

Le sous-lieutenant Grabert se doute qu'il existe un second système de mise à feu électrique, et avec ses hommes, se mettent à sa recherche. Ils regardent partout et le découvrent accroché aux poteaux télégraphiques. Le sous-officier et un homme sont laissé en arrière-garde à mi-chemin entre les deux ponts. Les autres s'approchent de l'écluse et arrivent devant un café d'où semble sortir des câbles qui vont en direction du pont de chemin de fer et de l'écluse. Grabert saute aussitôt sur les câbles et les sectionnent. Rejoint par l'arrière-garde, le groupe emprunte le pont de l'écluse pour le retour: ils ont eu de la chance. L'autobus n'est plus qu'une épave, quatre heures de marche les attendent. Mais encore une fois ils ont de la chance. En traversant les ruines de Nieuport, ils trouvent une voiture anglaise abandonnée les clés sur le contact. Sur la route, ils rencontrent la pointe de l'infanterie, qui ne tardera pas a établire une solide tête de pont à Nieuport.

A Ostende, un général les reçoit royalement: la Flandre ne sera pas inondée. Le sous-officier obtient la croix de fer de 1ere classe et le sous-lieutenant Grabert un savon soigné. L'état-major de l'armée qui, le lendemain a visité les ouvrages, s'est aperçu que le groupe avait quitté les lieux sans débarrasser les chambres des explosifs. Un malheureux obus aurait pu causer un désastre. Il est néanmoins nommé lieutenant. Sa section va constituer le noyau de la nouvelle 8e compagnie reformée à la fin de l'été à Baden.



Source: La division Brandebourg 1939-1945 par Eric Lefevre aux presses de la cité 1984.
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#Posté le dimanche 20 novembre 2005 09:41

Modifié le dimanche 20 novembre 2005 10:00

les travailleurs volontaires en Belgique 1940-1945

Les travailleurs « volontaires ».

Que faut-il penser des ouvriers qui partirent travailler en Allemagne ?
-Au début, des chômeurs,
-puis, un petit nombre de collaborateurs,
-et surtout, dit Léon Degrelle : « des couples illégitimes, des mécontents, des instables qui ne voulaient pas m'entendre lorsque j'allais les inciter à rejoindre la Légion Wallonie ».

En tout cas, l'affirmation de J. Gillingham selon laquelle : « la déportation d'ouvriers commença lorsque la production belge atteignit le maximum de son rendement pour l'occupant » est fausse. Cet historien a le droit de haïr les Belges, mais pas de les calomnier : si le Reich voulut amener les travailleurs chez lui, ce fut pour augmenter leur rendement.

La vérité est que la majorité partit pour gagner sa vie et nourrir sa famille, alors que le marché du travail ne leur offrait rien en Belgique et que, à dater du 6 octobre 1942, il allait falloir justifier, pour tous les hommes de 18 à 65 ans, d'un emploi. Le 18 août 1941, les Allemands fêtèrent le 200.000e contrat d'embauche d'ouvrier volontaire pour le Reich. On parlera de 300.000 fin 1942, mais la statistique est imprécise et incertaine.

Les documents de Nuremberg (PS-1323 et 208) parlent de 212.903 travailleurs pour 1941, 131.000 en 1942, 16.000 pour les six derniers mois de 1944. il s'agit des travailleurs venant de la Belgique et du Nord de la France (en accord avec Achille Van Acker, H. De Man avait refusé d'exercer une pression quelconque sur les ouvriers pour les inciter à travailler en Allemagne).

Mais le commissariat belge au rapatriement recensa en 1944-45, 254.997 personnes dont 190.000 furent pointés comme volontaires. Il faut considérer tous ces « volontaires » comme des déportés, car, en grande majorité les (vrais) volontaires n'avaient pas d'autre solution pour survivre et faire vivre leurs familles. Sans compter que les requis étaient contraints de signer des feuilles (rédigées en Allemand) d'engagement volontaire.

Par ailleurs, 150.000 belges requis travaillaient en Belgique dans des usines affectées à l'effort de guerre allemand de 1940 à 1944.

D'où venaient tous ces hommes ? Des mobilisations par classes (1922-23-24) qui intervinrent à partir du 6 octobre 1942 pour les hommes de 18 à 50 ans et les femmes célibataires de 21 à 35 ans. L'idée de déportation des femmes en Allemagne provoqua un tollé général. Le cardinal Van Roey s'exprima avec vigueur et eut assez de chance pour trouver appui auprès du général Von Falkenhausen. Les allemands transigèrent le 25 mars 1943 : Les femmes devraient travailler en Belgique dans des entreprises de l'économie allemande, par exemple la fabrique nationale d'armes d'Herstal. En compensation, le 28 juin 1943, ils abaissèrent à 18 ans l'âge de réquisition des femmes.

Les services de Sauckel, en permanente dispute avec ceux de Von Falkenhausen, avaient, dès le 30 avril, ordonné des sanctions envers les réfractaires : responsabilité collective des familles, traque de ceux qui aideraient les réfractaires. Toutes ces mesures étaient en parfaite violation des droits de l'homme et des lois de la guerre.

Les allemands ne disposaient pas encore d'ordinateurs, mais malgré cela, ils avaient pas mal de désordre dans leurs fichiers. Les werbestelle (bureaux de recrutement des travailleurs) travaillaient dans une belle anarchie. Un jour, l'évêque de Tournai fut convoquer pour partir en Allemagne comme travailleur : erreur de fichier.

« Les werbestelle n'eurent jamais les vraies listes électorales. Ou bien les noms des jeunes en âge de partir en Allemagne avaient été supprimés, ou bien les listes avaient été volées. A Melreux, on les avaient même cachées dans le clocher de l'église. Je voyageais avec une fausse carte d'identité qui m'avait rajeuni de deux ou trois ans et domicilié à Marche » (Jean Evraud).

En bref, à partir de l'automne 1942, les jeunes n'osent plus sortir de chez eux sans beaucoup de précautions.



Source : la vie des belges sous l'occupation 1940-1945 par Jacques de Launay et Jacques Offergeld aux éditions Paul Legrain 1982.
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#Posté le lundi 07 novembre 2005 01:43

Modifié le jeudi 07 juin 2007 04:34

Boncelles et son commandant

Boncelles et son commandant.

Perché sur le contrefort septentrional du Condroz, entre Ourthe et Meuse, dominant le plateau de Sart-Tilmant de tragique mémoire, le fort de Boncelles, restauré et modernisé depuis 1928, constituait, en 1940 comme en 1914, un des piliers de la ligne principale de défense de Liège.
Son armement comportait quatre obusiers de 75 mm sous coupole à éclipse et un certain nombre d'armes automatiques sous coffres à embrasure réduite flanquant la rampe d'accès, la poterne d'entrée et les fossés.
Il comptait comme annexes une tour de prise d'air armée de huit fusils mitrailleurs et quelques abris-observatoires pour le réglage des tirs. Le commandant Charlier, volontaire de guerre de 1914-1918, le commandait depuis 1928.
C'est dans une atmosphère de paisible sommeil que retentit soudain le 10 mai, à zéro heure trente, la sonnerie téléphonique qui transmet l'ordre d'alerte. Le branle-bas de combat gagne de proche en proche tous les locaux. Évacuation du superflu du temps de paix, aménagement définitif de l'installation de guerre, incendie des baraquements extérieurs, fermeture des trouées de l'obstacle antichar absorbent toute la première journée. De temps en temps, des escadres d'avions allemands passent au large. Dans la nuit du 11 au 12, le III C.A. quitte Liège pour rejoindre le gros de l'armée sur la ligne K.W. Comme les autres forts, Boncelles reçoit l'ordre de se défendre en fort d'arrêt. La garnison, réduite au personnel strictement nécessaire, soit deux cents hommes et sept officiers, y compris les médecins et l'aumônier, assurera désormais le service, sans plus de relève par l'extérieur.
Cependant, le 12 mai, de nombreuses escadrilles survolent la région ; on les voit se succéder en direction de Hollogne et de Bierset, où leurs bombes font monter de larges colonnes de fumée surplombant l'horizon, tandis que dans la direction opposée les observateurs décèlent les détachements de reconnaissance qui dévalent, un à un, de Beaufays vers l'Ourthe à Tilff. À 22 heures, le fort lance les premières salves de ses coupoles sur un pont que les pionniers allemands construisent en cet endroit. De ce moment, son activité ne cessera plus. De jour, il canonne les passages de l'Ourthe ou contrebat l'artillerie ennemie ; de nuit, il harcèle les colonnes qui, par les ravins boisés latéraux, s'insinuent dans les intervalles et peu à peu l'encerclent d'un étau qui se resserre d'heure en heure. Hormis la destruction de la cuisine dès les premiers obus, les batteries allemandes de 105 et de 150 ne causent que des dégâts insignifiants. Plus redoutables sont les canons de 37 embusqués à courte distance, qui s'en prennent aux embrasures de la poterne d'entrée et de la tour d'air.
Le 14, de part et d'autre, activité de tir presque ininterrompue. Les coupoles fonctionnent magnifiquement ; le moral est splendide. Torse nu, noirs de poudre et de sueur, les canonniers servent leurs pièces avec une ardeur stoïque, bravant les méfait de l'oxyde de carbone que la ventilation n'expulse qu'imparfaitement. Aussi, le bouleversement de la superstructure par les projectiles ennemis à pris de l'ampleur ; le corps de garde notamment à dû être évacué. Comme l'infanterie allemande est à portée d'assaut, toute la nuit les coupoles déclenchent des tirs de série de boîtes à balles ; les mitrailleuses des coffres lancent des rafales.
Le 15, la lutte d'artillerie reprend, intense. Vers huit heures trente se produit un événement capital : l'intervention des Stukas. Toute la journée, de ½ heure en ½ heure, par groupe de vingt, les avions piquent sur le fort, lâchent une, deux ou trois bombes et partent se recharger. Les effets sont redoutables : le massif est labouré, le béton se fissure, se disloque ; la masse résiste néanmoins. Les terres glissent dans les fossés et les décombres s'amoncellent devant les embrasures des coffres.
Peu après treize heures, la catastrophe commence. En moins de vingt minutes coups sur coups, l'observatoire cuirassé et trois coupoles sont détruits ; la dernière coupole endommagée. Spectacle terrifiant, des servants gisent parmi les débris du matériel, leurs lambeaux sanglants projetés de toutes parts dans une atmosphère pestilentielle. Le commandant décide de les ensevelir sur place ; leur poste de combat sera leur tombeau. Les coupoles sont comblées, les portes étanches et les vannes cadenassées ; la ventilation et la distribution électrique réorganisée.
Sous l'avalanche périodique des bombes, les locaux de détente et le coffre flanquant de tête sont ébréchés et évacués ; sous les coups de 37, la sphère d'embrasure du coffre battant la poterne est faussée, la tour d'air trouée en plusieurs points et rendue inoccupable.
Quand les derniers Stukas s'éloignent dans la brume du soir qui tombe, le moral de la garnison a subi une rude secousse ; plus d'un cède à l'abattement et pense à la reddition. D'un entrain inaltérable, le lieutenant Nokin s'ingénie à recréer la confiance. Il distribue du chocolat, des cigarettes et des boissons. Ses exhortations réussissent à fournir d'équipes de volontaires les postes indispensables pour continuer la résistance.
Les coffres sont occupés, les moteurs gardés, la ventilation surveillée. Reste à pourvoir la dernière coupole en état de tirer ; c'est le poste le plus dangereux et seul le jeune canonnier Dohet s'offre à le servir. Soudain, le commandant Charlier se lève : « tu viens, crie-t-il au lieutenant Lhoëst, nous irons avec lui servir la coupole. »
Et, toute la nuit, les tirs rapides de boîtes à balles battront le glacis, les rafales d'armes automatiques balayeront les fossés, décimant l'ennemi dans ses position de départ et déjouant son assaut.
Le 16, à huit heures, les Stukas réapparaissent. Les bombes sont plus puissantes que la veille ; les locaux périphériques deviennent intenables ; même sous le massif central les dégâts s'aggravent. Le désespoir s'empare de la garnison, désolée de son impuissance. Les hommes se lamentent sur l'inutilité de leur sacrifice.
Le conseil de défense se réunit. Eu égard à l'épuisement moral et physique de la troupe, tous se prononcent pour la reddition. Le commandant se dresse : « en âme et conscience, je ne puis rendre le fort. Nous disposons encore d'une coupole, de munitions, de vivres, de locaux défendables. Nous résisterons. Qui reste avec moi ? »
À ce mâle appel, tous les officiers répondent avec enthousiasme. Parmi la troupe, 25 volontaires, en majorité des anciens de 1914, s'offrent à partager leur sort. Pendant que le restant est évacué par petits groupes par la galerie de la tour d'air, les nouvelles équipes gagnent leurs postes et achèvent les préparatifs d'une résistance à outrance.
Or, poussant activement leur travail de sape, les pionniers allemands leur préparent une épreuve plus terrifiante encore que les bombes des Stukas.
Vers midi, une explosion formidable ébranle le fort ; une immense flamme jaillit au front de gorge, dont le coffre s'effondre avec fracas, complètement démoli. Plusieurs des défenseurs sont ensevelis sous les ruines ; d'autres sont gravement brûlés. Ceux qui se dégagent indemnes, tombent aux mains de l'assaillant, qui a aussitôt bondi dans les fossés.
Et quand le nuage de fumée et de poussières se dissipe, amis et ennemis découvrent, émergeant du cahot des débris, debout contre un mur du bureau de tir, détruit, saccagé, le commandant Charlier, la bouche et les yeux ouverts, les bras pendants, tués par l'effet du souffle, semblant défendre encore dans la mort le fort qu'il n'a pas rendu. Noble victime du devoir, il a défendu jusqu'au sacrifice suprême l'honneur du drapeau et le renom de l'artillerie belge.







Sources :

En 1941, le général Raoul Van Overstraeten (conseiller militaire de Léopold III en 1940) a rédigé quatre articles sur des épisodes de la campagne de mai 1940, à la gloire de nos soldats.

Visant à redorer le blason de l'armée belge qui, selon la rumeur internationale de l'époque, semblerait s'être mal battue. Le général Van Overstraeten, outré par ces rumeurs, publia dans l'hebdomadaire Cassandre sous la censure allemande ces remarquables articles. Il n'accepta cependant de les publier, dans cet hebdomadaire à tendance rexiste, qu'à la seule condition qu'ils ne portent pas sa signature, car ses fonctions auprès du roi le lui interdisaient.

Le texte ci dessus, rarissime de nos jours, est tel que l'imprima Cassandre en 1941, sans rien en retrancher.
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#Posté le lundi 07 novembre 2005 01:38

Le 2ème grenadier au canal Albert mai 1940

Au canal Albert avec le 2e grenadiers.
À la droite du 18e de ligne, la défense du canal Albert incombe au 2e régiment de grenadiers, depuis le village de Canne jusqu'au pont de chemin de fer de Tongres à Visé. Ce front de 9 kilomètres dépasse largement les dimensions coutumières ; c'est que sur les deux branches de l'angle très obtus qu'il dessine, le terrain fournit à l'occupant l'appoint d'obstacles d'une exceptionnelle valeur.
Sur la branche de droite, soit du pont de Lixhe jusqu'à la bifurcation des canaux de Petit-Lanaye, un assaillant venant de l'est rencontre successivement la Meuse, le canal de Liège à Maastricht, la falaise de Loen, muraille verticale de cent mètres de hauteur. La branche de gauche suit le canal Albert dans le fossé cyclopéen de la tranchée de Caster qui s'interrompt à peine au franchissement de la vallée du Geer pour s'épanouir depuis la non moins impressionnante tranchée de Vroenhoven. Sa partie attaquable se limite aux abords du pont de Canne, où, sur quelques centaines de mètres, le canal coule à peu près à l'avantage de la défense : les coteaux qui montent vers Opcanne et leurs ravins creusés dans le paysage permettant des vues et des feux dominants sur le terrain de l'attaque.
À cela s'ajoute, au milieu du front, couronnant la falaise de Loen, le vaste fort d'Eben-Emael avec ses quatre casemates à canons, sa coupole de 120, ses deux coupoles de 75, sa ceinture de coffres flanquant avec canons de 60, ses mitrailleuses jumelées, symbole massif d'une puissance apparemment à toute épreuve.
Aussi les grenadiers ont-ils assumé sans frayeur la garde de leur immense secteur. En dépit de l'éparpillement des petites unités et de l'exercice malaisé du commandement, chacun est persuadé qu'une attaque-si jamais il s'en produit une-sera victorieusement tenue en échec.
Le régiment à son 2e bataillon sur la branche de Lixhe-Petit-Lanaye, son 3e bataillon sur le front Petit-Lanaye-Canne. En arrière de celui-ci, le 1er bataillon a ses emplacements prévus aux lisières des hameaux de Sussen et Eben, en bordure du plateau complètement dénudé et large de 2000 mètres qui le sépare du premier échelon.
Certes, la position du canal Albert pouvait être attaquée à revers par la voie des airs ; le haut commandement en a exprimer l'appréhension ; il a fait diffuser une instruction détaillée pour la défense contre les entreprises des parachutistes. Faute d'expérience, la nature de ce danger n'est pas appréciée à sa valeur par la troupe et mieux vaut qu'il en soit ainsi, car nos moyens en D.C.A. sont faibles, autant dire nuls, contre les avions volant bas.
Du reste, nous espérons ne pas être attaqués du tout. Rester en dehors de la guerre notre ferme désir ; la nouvelle du retour au régime normal des permissions-bien qu'il ne s'agisse que d'un aménagement des congés normaux-porte à croire que la Belgique n'est pas menacée et que notre garde à la frontière rempli son but en protégeant nos foyers. Cette pensée berce notre premier sommeil dans la nuit du 9 au 10 mai.
Une heure du matin. « Debout, alerte générale ! » Exercice d'alerte, sans doute ; mais non, il paraît qu'il s'agit d'une alerte réelle. Justement, un, deux, trois, quatre coups de canon : c'est Eben-Emael qui donne l'alarme ! Dans les rangs, et en route vers les positions de combat ! tout de même, on se refuse à y croire...
À trois heures quarante cinq, l'installation s'achève aux premières clartés du jour naissant. Un bourdonnement sourd monte de l'est. Dix, vingt, cinquante avions marqués de la croix de fer, apparaissent au-dessus de la Meuse et tournoient au-dessus de nos lignes. Un certain nombre d'entre eux descendent, sans bruit et se posent au sol, une dizaine sur le fort d'Eben-Emael, une vingtaine sur le plateau d'Opcanne.
De chacun de ceux-ci les grenadiers voient émerger des groupes de combat qui, l'arme à la main, et tout en criant : « nicht schiessen ! », Dévalent à toutes jambes vers les pentes qui mènent au pont de Canne. Hésitation de courte durée. Déjà nous avons ouvert le feu, la fusillade se déchaîne ; plusieurs mitrailleurs ennemis sont abattus, notamment un officier...
À nouveau le ciel retentit de vrombissements formidables ; une vague de gros avions porteurs survole maintenant le plateau ; avec une rapidité incroyable, une avalanche de parachutistes prend terre dans l'espace entre le premier et le second échelon. Une lutte acharnée s'ouvre entre les assaillants et le 2e bataillon, attaqué à revers sur les hauts d'Opcanne et dans la vallée du Geer. Le tapage de la mousqueterie est du reste tout de suite dominé par un roulement fantastique de détonations. Les avions de bombardement ont succédés aux avions transporteurs et leurs bombes s'abattent avec fracas sur le village d'Eben-Emael, sur le deuxième échelon et sur les chemins qui y aboutissent. Des maisons s'écroulent, des incendies éclatent, des attelages sont massacrés, des voitures démolies, des canons de 47 culbutés, des tranchées battues d'enfilades par des avions mitrailleurs. Toute arme en action, toute troupe qui se découvre, voit foncer sur elle les appareils ennemis, qui descendent impunément à très faible altitude. Les PC sont particulièrement visés.
Pendant que cette effroyable tornade paralyse la défense en la réduisant à une stoïque résistance sur place, un combat sanglant, opiniâtre se déroule à Opcanne, autour du PC du 2e bataillon. Avec son personnel hors rang et la troupe arrière du premier échelon, qui fait tant bien que mal face en arrière, le commandant Levaque tient tête à l'assaut des parachutistes, nettoie pied à pied nos tranchées où ils ont réussi à s'infiltrer, et met hors de combat ou capture la presque totalité du détachement.
D'autre part, vers 8 heures, un nouvel adversaire apparaît devant le bataillon de droite, dans la région de Lanaye, où se décèlent des tentatives de passage et la construction d'un pont sur la Meuse. Là, au moins, nous luttons à armes égales ; bien soutenu par le 4e groupe du 20 A, les grenadiers déjouent les efforts de l'adversaire.
Par contre, on apprend qu'un désastre foudroyant s'est abattu sur le fort d'Eben-Emael. Des planeurs qui ont atterri sur le terre-plein à débarqué une compagnie de pionniers qui, à coups de charges explosives énormes, déposées sur les volées des canons, sur les gaines de périscope, sur les joints des coupoles et les embrasures des casemates, à mis hors de service en moins de vingt minutes-en 17 minutes exactement-tout l'armement supérieur de l'ouvrage, annihilant ses possibilités d'action extérieure.
Loin d'être secondée dans sa résistance, la 7e division est priée de joindre une partie de ses feux d'artillerie à ceux des forts de Pontisse et de Barchon, pour tenter de chasser l'assaillant à coups de canon. Un peloton de grenadier est aussi mis à la disposition du fort pour une contre-attaque.
Vers onze heures, le bataillon Levaque est encore en peine de dégager ses arrières, quand la fusillade retentit devant lui, dans les fonds de Canne. Une colonne de motocyclistes, de fantassins et de pionniers venant de Maastricht débouche dans le village et se fraie à tout prix un chemin vers le canal. Mais ici le dispositif de destruction à joué ; les débris du pont plongent dans l'eau. Une lutte violente, acharnée, s'ouvre entre les allemands, qui ont hâte de dégager les parachutistes cernés sur le fort, et les grenadiers qui sont décidé à leur barrer le chemin. Bien que soutenue tantôt par l'artillerie, tantôt par l'aviation, toutes les attaques sont brisées. Les feux de revers d'un groupe de combat qui se maintient pendant plusieurs heures magnifiquement isolé dans Canne et les tirs flanquant d'une caponnière du fort battant la tranchée de Caster et les abords du pont, y concourent avec une efficacité décisive. En vain l'assaillant recourt-il à ses canons de 37 pour réduire la caponnière au silence par des coups d'embrasures ; en vain fait-il saccager de fond en comble par ses avions le village d'Eben-Emael ; au soir, la position reste intacte au 2e bataillon, bien que les pertes soient lourdes. Elle est intacte aussi au 3e bataillon, qui a repoussé plusieurs tentative de passage, coulé et capturé des canots pneumatiques et fait des prisonniers. Le bataillon de second échelon est resté cloué sur place, guetté par les bombes et les mitrailleuses de l'aviation. Quant à la garnison du fort, elle a repris pied sur le terre-plein, mais n'a pu déloger des casemates les parachutistes qui s'y sont introduits par les brèches et s'y sont rendus inexpugnables.
L'obscurité n'interrompt guère le combat aux abords de Canne ; l'envahisseur entend le mettre à profit pour réussir le franchissement du canal. Tantôt s'aidant des restes du pont incomplètement immergés, tantôt recourant à ses légendaires canots pneumatiques, il multiplie ses essais. Maintes fois, le feu de la caponnière, inlassablement vigilant, les réduit à néant. À la longue cependant, plusieurs compagnies parviennent à gagner la rive sud, à l'abri d'une inondation tenue au moyen des eaux du Geer.
Destinée a formé l'obstacle de gorge du fort d'Eben-Emael, cette inondation va concourir à sa perte. Recourant derechef à ses canots pneumatiques, un détachement de pionniers la franchit, éventre à la dynamite le coffre qui la flanque, escalade le talus d'escarpe et à cinq heures du matin réussi à dégager la poignée de parachutistes survivants. Renforcé peu à peu et rejoint par des canons de 37, il entreprend de ruiner les organes de défense de l'entrée du fort.
Avec l'aurore du 11 mai, la bataille générale à repris, en même temps que l'activité de l'aviation de bombardement. La situation des grenadiers devient difficile : d'une part, l'adversaire s'est infiltré le long du Geer jusqu'aux lisières d'Eben-Emael ; d'autre part, la liaison a cessé avec le 18e de ligne, enfoncé à Vroenhoven ; ce qui fait présumer que la gauche n'est plus couverte. Or, on y signale non seulement de l'infanterie, mais aussi des chars ennemis. En l'absence de nouveaux ordres, le colonel Herbiet, vrai soldat, s'en tient à la consigne : « Tenir sur place. »
Au 2e bataillon, la lutte continue avec âpreté devant Canne ; le fond de la vallée est abandonner pied à pied ; le chef du bataillon regroupe les survivants en bordure du plateau et y forme une nouvelle ligne qui déjoue toute attaque frontale. Devant le 3e bataillon, rallié sur le canal Albert, l'infanterie allemande essaie vainement de franchir cet obstacle, très supérieur à la Meuse. C'est au 1er bataillon, en second échelon, que les évènements prennent une tournure grave. Dès le matin, à six heures, sa gauche est attaquée en front et en flanc, avec le concours alternatif d'artillerie, d'avions et de chars. À neuf heures trente, Heukelom, entouré, succombe. Progressant du nord vers le sud, l'assaillant se porte à l'attaque de Sussen, largement débordé par l'ouest, tandis que d'autres forces balaient le plateau en direction d'Opcanne et prennent à revers les débris du 2e bataillon, contraint derechef de faire face en arrière. À 13 heures, l'heroique commandant Levaque est tué, pistolet au poing, au milieu de ses derniers soldats valides.
Le combat se concentre alors autour et à l'intérieur des agglomérations de Sussen et d'Eben. Dans ce hameau, réduit en cendre par les Stukas, attaqués sur trois faces-car le fort a capitulé à midi-, le major Lecomte galvanise la résistance jusqu'à l'écrasement total vers 17 heures. Attaqué à revers par l'adversaire, qui gravit la croupe de Loen, fusillé à bout portant de la rive est du canal Albert, son commandant tué, le 3e bataillon se dégage péniblement d'une situation désespérée en se repliant vers Haccourt, où le poursuivent impitoyablement les avions de bombardement. Quant au point d'appui de Sussen et au 4e groupe du 20 A qui le soutient, ils ne succombent aux attaques concentriques qu'à 18 heures, après avoir épuisé toutes leurs munitions.
Entourés de toutes parts, le colonel et son personnel de commandement s'organisent dans une grotte, d'où, restés inaperçus, ils sortent à l'obscurité tombée pour se frayer un passage à travers les lignes adverses. Un petit groupe y réussit. Le groupe principal joue de malchance, tombe d'un poste allemand sur un autre, essuie des coups de feu et fond à chaque rencontre. Après avoir tournoyer dans la nuit, le colonel et ses derniers compagnons s'empêtrent dans un bivouac allemand, où ils sont cernés sans recours aux premières lueurs du jour. On ignore le chiffre total des pertes qu'a subie le régiment ; le nombre des officiers tombés-dix tués, dont deux chefs de bataillon, et 19 blessés-prouve que les grenadiers belges de 1940 n'étaient pas indignes de ceux de 1918.



Sources :

En 1941, le général Raoul Van Overstraeten (conseiller militaire de Léopold III en 1940) a rédigé quatre articles sur des épisodes de la campagne de mai 1940, à la gloire de nos soldats.

Visant à redorer le blason de l'armée belge qui, selon la rumeur internationale de l'époque, semblerait s'être mal battue. Le général Van Overstraeten, outré par ces rumeurs, publia dans l'hebdomadaire Cassandre sous la censure allemande ces remarquables articles. Il n'accepta cependant de les publier, dans cet hebdomadaire à tendance rexiste, qu'à la seule condition qu'ils ne portent pas sa signature, car ses fonctions auprès du roi le lui interdisaient.

Le texte ci dessus, rarissime de nos jours, est tel que l'imprima Cassandre en 1941, sans rien en retrancher.
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#Posté le mardi 01 novembre 2005 12:09

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